Simone LAUDINET
Un projet, une activité ne sont jamais le fruit du hasard. Le profil des auteurs de délits et de crimes convoqués dans ce documentaire, leurs victimes, sont en grande partie familiers à Simone LAUDINET. Durant plus de vingt ans ses activités professionnelles d’expertise légale psychologique l’ont confrontée à un très grand nombre d’entre eux.
Elle rapporte que malgré une proximité répétée avec l’horreur et le sordide, chaque nouveau face-à-face avec des personnalités «barbares» et dangereuses, provoque d’abord un choc intellectuel.
ARINOPA qu'elle préside, association de mémoire, de patrimoine historique et culturel, a initié une réflexion sur le sujet des barbaries des guerres en 2013, tragiquement amplifiée peu de temps après par les attentats terroristes en France et partout dans le monde.
Les autres axes associatifs militants ayant soutenu sa vie, ont été ceux de la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’Elèves), de la LCVR (Ligue Contre la Violence Routière), de l’ADMD (Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité), et différents autres mouvements visant tous à redonner au citoyen sa place, son pouvoir de résister et sa puissance d’agir.
Le passé, la mémoire, les événements qui nous relient aux générations précédentes ont toujours tenu une grande place dans sa façon de penser ; le lien social, la musique et sa pratique sont de vrais fils à son existence.
Contre les agissements barbares, ses convictions vont vers l’éducation, la formation de la pensée dans l’échange direct et un enseignement visant à apprendre à apprendre et à penser, à débusquer les idées reçues. Le développement d’un esprit critique évite aux plus fragiles de «gober» des croyances, leur permet de se libérer de dogmes, de slogans aliénants, d’incitations consuméristes…